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HUMANITEΣυνέντευξη της Ρένας Δούρου στη γαλλική εφημερίδα L’Humanité, Τρίτη 6 Οκτωβρίου 2009

http://www.humanite.fr/2009-10-06_International_Grece-Un-bon-resultat-pour-Syrisa

INTERNATIONAL – MONDE

Grèce. « Un bon résultat pour Syrisa »


Τrois questions à une responsable de la Coalition de la gauche radicale (Syrisa).

Irène Dourou est la responsable des questions internationales pour le parti Synaspismos (Coalition de la gauche, des mouvements et de l’écologie). Ce parti est le principal mouvement de Syrisa (Coalition de la gauche radicale), arrivée en cinquième position à l’issue des élections législatives anticipées du 4 octobre.

Quelle est votre analyse des résultats de ces élections ?
Irène Dourou.
La victoire du Parti socialiste change incontestablement la donne politique en Grèce. Mais il faut attendre de voir comment le Pasok va s’y prendre pour sortir le pays de la crise économique et sociale. Pendant toute la campagne électorale, les socialistes ont esquivé toute question concrète concernant le contenu de leurs propositions économiques. Ils se sont contentés de présenter des choses un peu plates sans entrer dans le vif des problèmes sociaux. Nous attendons de voir quelle politique le Pasok va mettre en oeuvre.

Avec un peu plus de 4,5 % des voix, la coalition Syrisa devrait obtenir 13 députés, soit un de moins que dans le Parlement sortant. Êtes-vous satisfaite de ce résultat ?
Irène Dourou.
C’est un très bon résultat pour Syrisa. Non seulement nous franchissons la barre des 3 %, le seuil nécessaire pour entrer au Parlement, mais nous maintenons aussi notre nombre de députés. Les résultats ne sont pas encore totalement définitifs mais, avec environ 4,7 % des voix, nous devrions obtenir autour de 12 députés, soit à peu près le même nombre qu’aujourd’hui. D’un point de vue politique, c’est un résultat très encourageant qui nous donne de l’espoir. La pression du Parti socialiste, le grand vainqueur de ces élections, sur notre coalition était très grande. Nous avons bien résisté. Les gens ont voté pour nous pour que nous luttions contre le chômage, l’insécurité et la précarité de l’emploi.

N’espériez-vous pas toutefois capter davantage le vote des jeunes qui ont exprimé leur malaise en décembre 2008 ?
Irène Dourou.
Non, car au cours des derniers mois la situation politique avait changé. La polarisation autour du Parti socialiste était telle que pour nous l’objectif était d’arriver à conserver nos députés.

Entretien réalisé par D. R.

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